Wednesday, November 28, 2007

Quand les journées sont longues...

... les nuits s'écourtent!
C'est un peu ce qu'il est arrivé à la nuit du 15 au 16 septembre dernier, je pense qu'on peut même dire qu'elle n'a pas existé en tant que nuit (là je pars du principe que le concept de la nuit c'est le moment qui coupe deux journées, pendant lequel on dort et on se repose, que ce soit véritablement pendant la nuit ou pendant la journée).

The longer days are... the shorter nights are!
That's how a night completely disappeared, between the 15th and the 16th of september, I don't know which day was long but the night (here night means "sleeping time", wheter it is during daytime or night-time) just didn't exist.

Tout a commencé le samedi matin, après un vendredi soir assez calme (quand je rentre chez moi avant 2h du matin c'est calme), deux joyeux témoins de Jéhovah japonais ont frappé à ma porte à 10h (oui 10h pile, cumuler le fait d'être japonais et témoin de Jéhovah c'est bon pour la ponctualité!) pour me demander - attention c'est magnifique - ce que je pensais des catastrophes naturelles et autres désastres qui se sont multipliés ces derniers temps et à quoi j'attribuais ça, oui parce que certaines personnes pensent que c'est Dieu, tout ça, alors voilà, qu'est-ce que vous en pensez (à 10h du matin, un samedi - le samedi c'est le jour maudit où je sais que je ne pourrais rien faire avant 16h, même si je suis réveillé depuis midi - encore en caleçon, avec ma couette à la main et réveillé depuis 5 minutes). Je pense qu'ils avaient compris avant même de me poser la question que je n'étais pas en état de répondre, mais peut-être qu'ils savaient que j'attendais leur venue avec impatience depuis longtemps (j'attends toujours qu'ils passent à une heure décente pour pouvoir leur tenir la jambe le plus longtemps possible, enfin essayer). Quoi qu'il en soit, après m'avoir entendu bredouiller quelques mots, ils m'ont offert des exemplaires de Jéhovah magazine (sans le petit jouet dedans, j'étais très déçu), et ils sont partis, en emportant avec eux mon envie de dormir...

All started on saturday morning, after a calm friday night (when I'm home before 2 in the morning it's calm), 2 happy japanese Jehova's witnesses knocked to my door at 10 am (10 o'clock sharp, being japanese AND Jehova's witness must be good for punctuality!) to ask me - read carefully because it's wonderful - what I thought about natural and unnatural disasters that have recently been on the increase, and what or who I was blaming about that, because you know, some people blame God, so what about you, what do you think about that (at 10 in the morning, a saturday - saturday is the day I know I'll never be able to do anything before 4 pm, even if I wake up at 12 - in underpants, holding my duvet and just awake). I think they knew I wasn't able to answer anything even before asking me, but maybe they felt I was waiting for them (I'm still waiting for them, to try to talk with them). Anyway, when they saw I was still half awake, they gave me some Jehova magazines (without the little toy inside, I was really sad) and they left, taking with them my sleepiness...

Une fois ces deux guignols partis (je dis ça mais ils étaient gentils), je n'ai rien fait pendant quelques heures, pas assez éveillé pour m'activer mais déjà trop pour me rendormir. La soirée s'annonçait déjà bien chargée et je me doutais qu'elle ne se terminerait pas avant 4h. Après un après-midi plutôt inactif (une douche, des courses et quelques inutilités sur internet), je vois Amandine rentrer de son travail en boitant, la faute à une sciatique qui l'immobilisera tout le weekend. Bien entendu, impossible qu'elle vienne avec moi ce soir, le premier rendez-vous est fixé à 19h30 à Yotsubashi (四ツ橋), environ 30 minutes en vélo de chez nous. Je m'en vais donc tout seul sur mon petit vélo, avec un peu d'avance pour être certain de trouver le lieu de rendez-vous. Arrivé là-bas, je retrouve Vanessa, Yuki, sa mère, Yuhei, Loren, et d'autres gens que je ne connais pas. On se dirige vers un restaurant Turc plutôt sympathique dans lequel on mange (bien) et on assiste à une démonstration de danse orientale (c'est d'ailleurs en partie pour cette raison qu'on est venus dans ce restaurant, la danseuse étant également le professeur de danse orientale de Vanessa, et maintenant de Yuki). A ce moment-là, j'ai bien senti que j'avais envie de retourner au Maroc (oui je sais, c'était un restaurant Turc)...

Once those clowns were gone (actually they were nice), I've been lazy for a few hours, half awake so I couldn't do anything but not sleepy enough to sleep again. With a lot of things planned for the evening, I knew it wouldn't end before 4 in the morning. In the middle of the afternoon, Amandine came back limping from work, because of a sciatica that immobilized her all the weekend. Of course she couldn't come with me to the first appointement of the evening, in Yotsubashi, about 30 minutes from our apartement by bike. So I went alone, a little earlier so I could find the meeting place. There I found Vanessa, Yuki and her mother, Yuhei, Loren, and some people I don't know. We ate in a nice Turkish restaurant where Vanessa and Yuki's oriental dance teacher was dancing (that's why we came in this restaurant actually). It was really amazing and now I miss Morocco (I know, it was a Turkish restaurant, so what)...






Une fois le repas terminé, vers 22h, je m'en vais rejoindre Khaled et Jean-Marie (des amis qui profitaient des derniers jours de leur visa) à Namba (難波), tandis que les autres vont au Captain Kangaroo retrouver Rémi et Jocelyn. La synchronisation est parfaite, Khaled et Jean-Marie ont terminé leur repas, on sort donc de leur restaurant et on opte pour un bowling. A force de jouer au bowling au Japon (à peu près 5 fois, mais en 10 mois c'est déjà plus qu'en 21 ans en France), je commence à me débrouiller pour ne pas envoyer la boule dans la gouttière à chaque fois, et je trouve ça amusant. Je fais la connaissance de Joe, un japonais américain qui travaille dans un studio de musique. Après deux parties, il est déjà 1h, on décide d'aller dans un bar où l'on peut jouer au billard. Le temps passe, la nuit est bien entamée et s'est jusqu'ici très bien passée. Il est déjà 3h quand je décide de les quitter, après avoir reçu un appel de Rémi qui me demande de venir le délivrer (monumentale erreur : il a suivi tout le monde en boîte).

After this sympathic dinner, I went to Namba to meet Khaled and Jean-Marie (some friends whose visas were ending soon) in a restaurant while everybody goes to the Captain Kangaroo to join Remi and Jocelyn. I arrived just when they were leaving the restaurant. They were looking for something else to do before going in a bar, so we decided to play bowling. I'm not very good at bowling but I played more often in 10 months in Japan than in 21 years in France, so now I can avoid the bowl to always fall in the gutter, and it's fun. I met Joe, a japanese half american who works in a musical studio. After two games, it was already 1:30, so we decided to go in a bar where we can play billiard. The time was passing, everything is doing fine when I decide to leave them (it was 3:00 in the morning), I had a call from Remi who wants me to come and rescue him (Big Mistake : he followed everybody when they decided to go in a club).

Un quart d'heure plus tard, je rejoins Rémi et Oliver devant le club. En l'espace de 15 minutes, à discuter assis devant le club, on assiste à un spectacle qui me met mal à l'aise (entre les gens qui sortent du club, ceux qui y entrent, ceux qui ne rêvent que d'y entrer, ceux qui ont trop bu, on a vu ce qu'Osaka pouvait nous montrer de pire), et nous fait fuir vers le Captain Kangaroo, en compagnie de personnages plus sains et intéressants. Au fur et à mesure, on est rejoint par Vanessa, Yuko, Aki et Jocelyn. On boit (non toujours pas d'alcool), on discute (en français, anglais et japonais), on rigole, et on n'est toujours pas fatigués (ou plus), sauf Yuko, Oliver et Aki qui partent les uns après les autres pour prendre le premier train.

Fifteen minutes later, I meet Remi and Oliver in front of the club. During fifteen more minutes, we stay there to talk, but what we can see makes me really embarrassed (people leaving the club, others going in, those who were dreaming of going in, drunk people, it was really squalid), and we run away to the Captain Kangaroo, with "sane" and interesting people. As time was passing, Vanessa, Yuko, Aki and Jocelyn join us. We drink (still no alcohol for me), we talk (french, english, japanese), we have fun, and we're still not tired (or not anymore), except for Yuko, Oliver and Aki who go home with the first train.

Vers 6h, il ne reste que nous dans le bar, avec les serveurs, ils vont bientôt fermer et nous proposent de les accompagner dans un autre bar. Comme on n'est pas pressés, on les suit, jusqu'à un bar en sous-sol où se retrouvent pas mal de barmen qui viennent de finir le boulot. Dans cette ambiance un peu particulière, on poursuit notre folle nuit, les serveurs du Captain Kangaroo nous offrent à boire, on discute, Jocelyn et Rémi s'extasient devant les conneries de Jackass qui passent sur les écrans du bar, et on n'est toujours pas fatigués. Aux alentours de 8h, on se demande ce que l'on va faire de notre journée, deux possibilités s'offrent à nous : ce dimanche se déroule un festival assez réputé au Japon, le Danjiri matsuri (だんじり祭り), qui n'a lieu qu'une fois par an, on avait le choix entre rentrer chez nous, et y aller en fin d'après-midi (probablement trop tard), ou y aller dans la foulée... Comme il nous fallait un élément extérieur pour vraiment nous motiver, on a proposé à Gô (豪) de venir avec nous.

Around 6:00, we're the only ones left in the bar, with the staff, they will finish soon and propose us to go with them in another bar. As we have all the time (in the world), we decide to go with them, in this bar underground where many bar's staff meet after work. It's in this unusual atmosphere that our crazy night continues, the Kangaroo's staff buy us some drinks, we talk, Jocelyn and Remi get enthusiastic about Jackass' bullshit displayed on the bar's screens, and we're not tired. At 8:00, we wonder what we are going to do today, and we have two options : there's a famous festival, Danjiri matsuri, which take place only once a year, so we could go home to sleep and go there in the afternoon (maybe too late), or go now... We needed an opinion from a person from outside, so we proposed Go to come with us.

Nous voilà donc devant le bar, à 8h30, frais comme des gardons, le soleil déjà haut dans le ciel. On prend le métro de Nishi-Umeda (西梅田) à Namba, pour prendre le train et rejoindre Kishiwada (岸和田) où a lieu le festival. Au fur et à mesure que le train approche de Kishiwada, les wagons se remplissent. Gô s'endort, Vanessa et Rémi piquent du nez, Jocelyn et moi n'en sommes pas loin non plus, les effets du roulis du train...

And here we are, in front of the bar at 8:30, fresh as daisies, the sun is already high in the sky. We take the subway from Nishi-Umeda to Namba, then the train to Kishiwada where the festival takes place. People keep getting in the train. Go is sleeping, Vanessa and Remi are nodding off, Jocelyn and I are not far from sleeping either, the train is swaying...



Lorsqu'on arrive là-bas, vers 9h30, il y a déjà beaucoup de monde, des barrières en place pour bien délimiter les routes, et évidemment des policiers partout. On décide de chercher de quoi faire un petit-déjeuner tout en s'aventurant dans la ville pour voir l'intérêt du festival : d'énormes chars en bois finement sculpté, tirés par des dizaines de personnes et dirigés par quelques uns qui poussent derrière au rythme des sifflets et des "Oh hisse!" japonais, et montés par une ou deux personnes armés de drapeaux qui orchestrent le tout en bondissant. C'est assez impressionnant, surtout lorsqu'il s'agit de prendre des virages en angle droit, il y a toute une préparation à l'entrée du virage, généralement bien serré et bordé de spectateurs, le char est à l'arrêt quelques minutes, puis le rythme s'accélère et à un moment donné tous ceux qui tiennent les cordes pour tirer s'activent en même temps, donnant de la vitesse au char et du fil à retordre à ceux qui le conduisent.

It's already crowded at 9:30 when we arrive, the police is in place, and there's barriers everywhere for security. We venture in the city, looking for some breakfast and watching the festival's main interest : huge wooden floats, pulled by dozens of people and steered by a few who were pushing on the rythm of whistles and japanese "Heave-ho!". One or two people were on the top of each float, jumping and orchestrating everything with their flag. It was quite impressive, especially when they had to turn in a ninety-degree angle curve, they had to prepare on the beginning of the curve, be careful with the crowd, the float is stopped for a few minutes, then everything goes faster (whistles, shouts...) and those who have to pull are moving suddenly as one, which makes it harder for the drivers.















Aux alentours de midi, Amandine nous rejoint (toujours en boitant), et on se met en quête d'un repas. Evidemment, tous les restaurants qu'on trouve sont pleins, le contraire eut été étonnant par une telle journée. On fini quand même par trouver un supermarché, où on s'achète de quoi grignoter étant donné qu'il ne reste plus grand chose. Après cette petite pause repas, on s'apprête à se replonger dans le festival quand Rémi et Jocelyn décident de nous quitter, sous pretexte qu'ils sont fatigués (dans le genre prétexte bidon on fait difficilement mieux). Ils s'en retournent donc chez eux tandis qu'on s'aventure à nouveau dans les rues de Kishiwada. Amandine découvre les chars et la ribambelle de gens qui les précèdent, cette ambiance vraiment particulière lors des virages qui donne la chair de poule à Vanessa, qui est partie à son tour vers 14h. Après cette nouvelle perte, notre groupe de rescapés se remit en route.

Amandine join us around 12:00, still limping, and we try to find some place to eat. Of course everything is crowded, so we can't find any restaurant. But we found a supermarket, where we bought some things to eat a little. After this delicious "lunch", we're ready to continue, but Remi and Jocelyn decide to leave, saying they're tired (losers). So they leave us while we go into the festival again. Amandine could see the floats, all those people pulling and pushing, this special atmosphere when they turn in a curve which give Vanessa gooseflesh. She finally left about 2:00. After loosing one more companion, our group of survivors get back on the road.








Le château de Kishiwada n'était pas loin, et semblait plutôt joli, nous nous y sommes donc dirigés, lentement car malgré notre résistance il faut bien avouer que le monde tournait au ralenti. Moins beau à l'intérieur qu'à l'extérieur, nous avons quand même visité le château, essayant de comprendre tous les livres, parchemins et calligraphies qui étaient exposés. Evidemment, visiter un lieu pareil dans un tel état relève du challenge, et ce château eu raison de moi, à plusieurs reprise j'ai failli m'endormir en regardant les armures et les armes. Ce fut donc à ma demande que l'on est retournés tranquillement vers la gare, en prenant soin de s'arrêter et de regarder chaque passage de char, toujours aussi impressionnant.

Kishiwada's castle was close and seemed beautiful, so we went there, slowly, we were tough but we tried to pace ourselves. The castle was pretty nice from the outside but the inside wasn't very "sexy". We visited it anyway, trying to read on every books, parchments and calligraphies exhibited. Visiting such a place in such a state is a real challenge, and the castle beat me down, I fell asleep several times watching swords and helmets. On my demand, we went back to the station, slowly, watching every float we could watch, still so impressive.

Finalement, nous avons pris le train pour rentrer vers 16h30, noyés dans la foule, et nous sommes arrivés à Umeda une heure plus tard. Amandine est rentrée directement en métro tandis que Gô et moi avons pris la direction du Captain Kangaroo pour aller chercher nos vélos. Là-bas, nous avons vu Hiroshi (浩) qui préparait l'ouverture du bar. Gô s'est joint à lui tandis que je suis rentré à vélo en rêvant de mon lit. J'étais bien naïf! Sur le chemin du retour, j'ai reçu un message de Benjamin me proposant un karaoke avec Khaled vers 19h30 à Namba. Il était 18h quand je suis arrivé, ce qui m'a laissé le temps de prendre une douche, grignoter et me décider à les rejoindre. Une fois de plus, j'enfourche mon vélo et je m'élance vers Namba, sans traîner car il était déjà 19h.

We took the train at 4:30, swallowed up in the crowd, and we arrived in Umeda one hour later. Amandine took the subway to go home, Go and I went to the Captain Kangaroo to get our bikes. There, we found Hiroshi who was getting the bar ready for the opening. Go joined him, I went back home, dreaming of my bed. So naïve! On my way back, I had a mail from Benjamin proposing me a karaoke with Khaled at 7:30 in Namba. I just had time to take a shower, nibble some things and once again, I got on my bike, and I rode fast to Namba.

Arrivé là-bas, je retrouve Benjamin, Khaled et sa copine. On a d'abord cherché un endroit où manger. On s'est dirigés vers un Yakitori (焼鳥) dans lequel j'étais déjà venu auparavant avec Khaled. Il n'y avait pas de place lorsque nous sommes arrivés mais nous avons décidé d'attendre que de la place se libère (pratique beaucoup plus courante ici qu'en France, à tel point que des sièges sont à disposition de ceux qui souhaitent attendre). L'attente fut difficile, j'avais l'impression de ne plus avoir le contrôle de mon corps, je ne sentais plus grand chose, dans ces moments-là on a toujours l'impression que l'attraction terrestre est plus forte... Mais j'ai survécu, au bout d'une quinzaine de minutes nous avons pu nous asseoir à une table et commander de quoi manger. Pendant le repas, j'étais encore trop lent pour participer à la discussion, donc je me suis concentré sur mon assiette en pensant que le fait d'avoir le ventre plein compenserait en partie le manque de sommeil. Evidemment ce ne fut pas le cas, d'autant plus qu'à la fin du repas j'avais trop mangé. Mais bon, c'était sympathique, plutôt bon, et on en est donc sortis pour enchaîner joyeusement avec un karaoke, activité beaucoup plus facile à supporter lorsqu'on est dans un tel état. Du coup pendant une heure ou deux dans ce karaoke, j'étais presque en pleine forme, et j'ai presque chanté presque tout le temps...

There, I meet Bejamin, Khaled and his girlfriend. We first look for a place to eat, and we chose a Yakitori we already went before. There were no table left when we arrived but we decided to wait (which is usual here, you can even sit like in a waiting room). It was hard to wait, I felt like I wasn't controlling my body, I didn't felt anything, in these moments it's like Earth's attraction is stronger than usual... But I resisted, and after fifteen minutes we had a table and we could order food. I was really slow during the whole dinner so I couldn't follow the conversation, I just concentrate on the food, thinking that being full would compensate for the lack of sleep. Of course it didn't and I ate too much, but it was nice, good, and we got out happily of the restaurant to continue with a karaoke, which is easier to handle when you're so tired. During one or two hours, I wasn't sleepy anymore, and I sang almost all the time...

Finalement, je suis arrivé chez moi à 1 heure (techniquement lundi matin), et je me suis endormi sans m'en rendre compte. Je n'ai malheureusement pas réussi à dormir plus de douze heures, peut-être parce que j'étais trop fatigué (ça à l'air insensé mais c'est possible). Après m'être complètement réveillé, j'ai passé l'après-midi à ne rien faire avec Amandine, on a joué au Uno, discuté, je l'ai accompagné dans son immobilisme (forcé), jusqu'à 18h, heure à laquelle je devais retrouver Vanessa (entre autres) à une fête mexicaine au pied du Sky Building (l'immeuble en forme d'arche qu'on voit de notre balcon, il doit y avoir une photo quelque part au début du blog). C'était chouette, on a eu droit à quelques mariachis, des jolies danseuses (avec des jolis costumes), de la belle musique, une bonne ambiance en fait. Et pour être sûrs de bien terminer le weekend, on a rejoint Rémi et Jocelyn au Captain Kangaroo. Je suis rentré vers 23h, Amandine dormait déjà, j'ai pris le temps de jeter un coup d'oeil sur internet, jusqu'à ce qu'elle reçoive un mail qui la réveille, et là, c'est l'accident, tout s'enchaîne, le mail sur l'ordinateur, une photo, Amandine qui est complètement réveillée et qui veut profiter de son weekend (ce qu'il en reste du moins) gâché par sa sciatique, à 1h30 nous voilà sur nos vélos le long de la Yodogawa, c'était complètement surréel... et vraiment très agréable aussi!

Finally, I went back home at 1:00 (in the morning of monday), and I fell asleep so fast I don't remember when. I only slept twelve hours, maybe because I was too tired (sounds stupid but it's possible). When I really woke up, I spent my afternoon doing nothing with Amandine, we played Uno, talked, I stayed with her because she couldn't move, until 6:00 when I was supposed to join Vanessa (and others) to a Mexican party at the foot of the Sky Building (the "arch-shaped" building we can see from our balcony, you should find a picture somewhere in this blog). It was fun, there were mariachis, beautiful dancers (with beautiful costumes), good music... And to make sure to end our weekend correctly, we met Jocelyn and Remi to the Captain Kangaroo. I went home at 11:00, Amandine was sleeping, I spent some time on the internet before going to bed, but Amandine got woken by a mail and... everything went fast again, the same mail on the computer, a picture, Amandine is awake and wants to do something because she was stucked in the apartment the whole weekend. So here we are, at 1:30, along the river with our bikes, it was surreal... and very pleasant!







Mon weekend s'est terminé à 4h du matin, quand j'ai fini par me coucher pour dormir au moins quelques heures avant de m'en retourner travailler. Il était long, ou trop court en fait, mais il contient des moments qui font partie des meilleurs que j'aie vécu jusqu'à présent!

My weekend ended at 4:00 am, when I finally fell asleep for a few hours before going to work. It was a long one, or too short, but some of my best moments are in this weekend!

(Merci à Amandine et Vanessa pour les photos, j'attends celles de Khaled d'ici quelques jours pour compléter, désolé pour le peu de photos et l'aspect imposant qui n'engage pas à lire...)

2 comments:

Elia said...

je trouve pas que l'aspect imposant sans photo n'engage pas à lire ... dès les premières phrases, on est happé par le récit!!
Par contre y a un truc chronologique ue j'ai pas compris : il a duré 3 jours ton week end, non? C'était un lundi férié? Sinon y a 24h qui ont disparu ... :)

Swoosh said...

Merci!
En fait oui c'était un weekend de 3 jours, mais il y a une nuit qui a sauté donc je sais plus très bien combien de temps il a duré... ^^